« Maintenant que le vin est tiré,
il faut le vendre » (Lettre à Guasco, 1755)
Montesquieu met beaucoup d’énergie dans le développement de son domaine : achat de terres, investissement dans du matériel performant, construction de chais, gros travaux d’entretien… A la fin de sa vie il a constitué un domaine très performant de plusieurs centaines d’hectares répartis entre les Graves, l’entre 2 mers et l’agenais, pour lesquels il gère aussi la globalité de la vente des vins.
Car à cette épôque Montesquieu voyage à travers toute l’Europe et rencontre de nombreuses personnalités importantes de l’aristocratie et du monde politique international. Il se constitue ainsi un réseau très riche, qu’il s’attache à entretenir par de régulières correspondances et qui devient, sinon une source de débouché importante pour ses vins, un vrai levier de promotion. Ses voyages chez les uns et les autres se transforment en véritables « tournées promotionnelles » en faveur des vins de Bordeaux. Montesquieu devient ainsi l’ambassadeur de tous les vins de l’appellation.